Industrie électronique et électroménagère: le cahier de charge soumis bientôt au gouvernement

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Le ministre de l'Industrie, Ferhat Ait Ali Braham, a indiqué mardi à Tizi-Ouzou que le cahier des charges devant régir l’industrie électronique et électroménagère sera soumis courant de la semaine prochaine au gouvernement et publié au Journal officiel au plus tard, la mi-octobre en cours.

S‘exprimant lors d’un point de presse à l’issue de sa visite dans la wilaya, le ministre a souligné que ce texte réglementaire « a nécessité un volet technique plus poussé que les autres filières », notamment, à cause des taux d’intégration qui diffèrent d’un segment à l’autre de cette filière.

« Les taux d’intégration dans le froid, le matériel de cuisine ou les radiateurs n’étant pas les mêmes, il fallait étudier un barème pour ne pas exiger l’impossible au niveau international, d’un côté, et ne pas être permissif d’un autre », a-t-il expliqué.

Lors de cette visite qui l’a conduit à travers deux complexes de cette filière au niveau de la wilaya, à savoir l’Entreprise nationale des industries de l’électroménager (Eniem) et Electro-industrie (EI) d’Azazga (filiale du groupe Elec El Djazair), le ministre a fait savoir que le gouvernement est décidé à encourager le tissu économique national, public ou privé, qui s’inscrit dans le cadre des politique publique d’investissement.

« Nous allons encourager et accompagner toutes les démarches qui s’inscriront dans la politique de relance de l’économie nationale », a-t-il rassuré, exhortant les gestionnaires industriels à « cibler les segments porteurs et prendre en considération le souci de rentabilité économique et financière de l’entreprise ».

Evoquant les projets de partenariat, qu’ils soient public-privé ou nationaux-étranger, M. Ait Ali a souligné que l’Etat est favorable à toute entreprise de partenariat qui garantit « un seuil d’intégration ».

« Nous sommes pour un partenariat aussi bien étranger que local qui doit être quantifié, estimé et facturé pour ne pas refaire les erreurs du passé », a-t-il soutenu, à ce propos.

Il a, également, fait part de la disponibilité de son département ministériel à accompagner toutes les entreprises qui investissent dans la recherche, notamment par des « incitations fiscales », déplorant que « des groupes industriels, publics et privés, ne dépensent aucun centime dans le développement de la recherche ». (APS)