Néanmoins aucune information n’a filtrée du coté deux parties sur les détails de la transaction. Selon un article publié aujourd’hui par le quotidien « Liberté », le russe Vimpelcom a exigé lors des négociations de garder le contrôle sur l’entreprise. Pour se permettre ce luxe, le détenteur majoritaire de Djezzy a mis la main à la poche. Il a, en effet, mis de l’argent sur la table pour garder un pouvoir ‘’non négligeable’’ dans la prise de décision. « Cela signifie plus clairement que la présidence du conseil d’administration (CA) reviendra aux Russes et que la partie algérienne décrochera la vice-présidence », rapporte Liberté citant une source proche du dossier.
Ce conseil regroupera des représentants de Djezzy, des membres du FNI, ainsi que le partenaire social. L’accord prévoit également le règlement du contentieux opposant le fisc algérien à OTA, qui avait fait l’objet en 2009 d’un redressement fiscal d’un montant de 596,6 millions de dollars.
Par ailleurs, de nombreux détails demeurent sombres. La même source annonce que même si Vimpelcom a repris la majorité des actions d’Orascom, Djezzy n’a toujours pas migré à Optimum Télécom Algérie et continue à fonctionner en tant qu’Orascom Télécom Algérie et que la transaction devra être conclue avant la fin de l’année 2014.