Lors de son passage sur les ondes de la chaine 3, le patron de l’ARPT est revenu sur la question du report du lancement de la 3G « pour des causes purement administratives et techniques et nullement politiques ». « Le décret d’attribution définitive des licences sera signé dans un ou deux jours. L’ARPT recevra une copie du décret qui sera notifié immédiatement aux opérateurs », dira M. Bessai.
« Nous tenons au lancement de la 3G dans la seconde quinzaine du mois de décembre, pour cela et par souci de gain de temps, nous avons accepté que les opérateurs déposent les offres commerciales à l’ARPT que d’ailleurs, nous traitons en se moment même. Cette approche nous permet de gagner du temps et je m’engage à valider officiellement les offres dès notification du décret aux opérateurs », dira M Bessai.
Réagissant à une question concernant l’obligation aux opérateurs d’aller sur deux puces, M. Bessai a indiqué que les raisons sont purement réglementaire « l’Algérie ne fonctionne avec le principe de licences d’attribution unique mais de licences séparées. Aujourd’hui, adopter le principe de deux puces nous permettra d’avoir une visibilité sur la partie fiscalité et chiffres d’affaires des opérateurs, mais aussi d’établir clairement les parts de marchés de chacun ». Selon l’intervenant, le nombre d’abonnés en 3G n’excédera pas les 3 millions en trois ans d’exploitation.
Le premier responsable de l’ARPT a indiqué par ailleurs que le tarif de la connexion 3G sera moins cher que celui de la 2G dans un maximum d’une année du lancement et d’activité. Les opérateurs ont consenti de lourds investissements qu’ils devront amortir sur la première année. Au-delà de cette date, on pense et on espère que les tarifs baisseront ».
Évoquant les campagnes publicitaires sur la 3G lancées par les opérateurs sur de nombreux supports, l’invité de la Radio nationale a souligné que « l’ARPT était au courant de tout ce qui se passer, mais a laissé faire parce qu’il s’agit d’une nouvelle technologie (…) On comprend leur enthousiasme ». Selon lui, toutes les publicités au monde sont commerciales et « ne reflètent pas la réalité », précisant que ce n’est pas pour autant qu’on dit que ces pubs sont « mensongères ».
