L'usage des téléphones portables peut-être « cancérogène»

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Au fil des années, le téléphone portable a pu se faire une place unique dans la vie de tous les gens. C’est un moyen de communication simple, non couteux et diminuant les distance, des avantages que chacun de nous connait, mais ses inconvénients ne sont pas à négliger.

En effet, l’agence de recherche sur le cancer de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a estimé mardi que l’usage des téléphones portables devait être considéré comme «peut-être cancérigène pour l’homme». Cité par l’AFP, le président de l’agence de recherche sur le cancer de l’Organisation mondiale de la santé a indiqué que des études épidémiologiques démontrent un risque accru de gliome, un type de cancer du cerveau associé avec l’usage du téléphone sans fil.

Lors d’une réunion du Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), Jonathan Samet a estimé que la classification va de 1 (cancérigène pour l’homme) à 4 (probablement pas cancérigène pour l’homme), le niveau 2 étant divisé en 2A (probablement cancérigène pour l’homme) et 2B (peut-être cancérigène pour l’homme). Ce classement signifie qu’«il peut y avoir un risque, et que donc nous devons surveiller de près le lien entre les téléphones portables et le risque de cancer», a ajouté M. Samet.

A cette occasion, les experts ont analysé toutes les études déjà publiées sur le sujet. Ils ont estimé que s’il existait un lien possible pour les gliomes et les neurinomes de l’acoustique, il n’était pas possible de tirer des conclusions pour les autres types de cancer. Selon Christopher Wild, directeur du CIRC, «il est important que des recherches complémentaires soient menées sur l’utilisation intensive, sur le long terme, des téléphones portables». Selon lui, il est important de prendre des mesures pragmatiques afin de réduire l’exposition (aux ondes) dans l’attente de la disponibilité de telles informations.

En vertu de ces recherches, ce groupe de travail n’a pas quantifié le risque, mais fait référence à une étude se fondant sur un usage du portable jusqu’en 2004 qui montrait une augmentation de 40% du risque de gliomes chez les plus gros utilisateurs (à l’époque définis comme utilisant l’appareil pendant en moyenne 30mn par jour pendant 10 ans).