En effet, à peine quelque temps après El Iftar, l’accès aux réseaux sociaux en Algérie demeure impossible… Pis encore, même la connexion internet (ADSL) et la téléphonie mobile de troisième génération (3G) connaissent le même sort puisque la connexion est très lente… L’objectif est de contrecarrer la tricherie lors de ce baccalauréat partiel. Et pourtant le chef de cabinet du ministère de l’Education nationale, Abdewaheb Guellil s’exprimant hier avait démenti le recours à la suspension des réseaux sociaux lors de cette deuxième session du BAC.
Cependant la décision de suspendre les réseaux sociaux n’est pas sans conséquences selon Younes Grar, Expert en Télécommunications. « Les trois opérateurs de téléphonie mobile (Djezzy, Mobilis et Ooredoo) ainsi que l’opérateur historique Algérie Télécom enregistreront de lourdes pertes qui peuvent atteindre jusqu’à 100 milliards de centimes », déclare M. Grar qui s’est exprimé à Echourouk Tv.
Pour l’heure, les opérateurs de téléphonie mobile s’abstiennent de tout commentaire.
Cette suspension, une première en Algérie, durera toute la période de la tenue de la seconde session des examens du baccalauréat prévu du 19 au 23 juin 2016.