C’est le chiffre révélé par Mme, Kenza Benjelloun, Responsable de la partie Business et développement de HP, pour la région Afrique francophone et Dom Toms, lors d’une rencontre avec la presse organisée à hôtel Hilton où il a été question du programme HP anti contrefaçon. Cette dernière a affirmé que le consommable est la cible numéro une des bandes de contrefaçon suivit par les composants des produits électroniques.
La responsable a ajouté que HP a toujours collaboré avec les autorités Algériennes et continue ses actions, via des formations et des stages pour les agents notamment les services des douanes, animées par les experts et les ingénieurs de HP, car selon les dires de Mme Benjelloun, l’Algérie ne peux pas jouer le rôle de flic contre les vendeurs des produits contrefaits.
HP est organisé sous 5 départements, chacun représente un segment. Les serveurs, les PC&Lap top, les imprimantes, les cartouches et enfin le département de lutte contre la contrefaçon qui se charge de détecter les produits contrefaits sur les différents marchés dans le monde, et de certifier les produits d’origine pour les distributeurs et les revendeurs, ce département est en contact permanant avec les autorités compétentes.
Lors de la présentation, le détail des activités de ce département a été donné, par exemple une demande qui parvient du Maroc, « nous avons reçu une demande des autorités marocaines pour certifier l’authenticité des produits chez un vendeur de produits informatiques, nous avons vite envoyé un auditeur qui a vérifié et qui a certifié les produits HP pour ce vendeur. Nous souhaitons que cela arrive un jour en Algérie.
En Algérie la contrefaçon est bien présente dans le marché de produits IT, car selon des statistiques qui datent du mois de juin 2012 d’une enquête entamée par Forester Consulting au profit de HP, 66% des organismes algériens affichent leur mécontentement lors d’un achat des cartouches d’imprimantes, contrefaites, et que 83% ne se fourniraient qu’auprès d’un revendeur de confiance ou bien directement auprès du fabricant, et 80 % envisageraient de changer de fournisseur s’ils s’apercevaient qu’il vend des cartouches contrefaites.
Les chiffres de la même étude ont aussi révélé que 68% des algériens se rendent compte que leurs cartouches ou carrément imprimantes sont contrefaites du fait de la qualité médiocre de l’impression. 55% d’entre eux s’en rendent compte quand l’imprimante plante, et 45% quand la cartouche est rayée, sale ou endommagée, 32% des algériens apprennent que leurs imprimantes n’est pas une HP originale au rendement de la cartouche, car le nombre total de pages imprimées est inférieur à la normale.
L’urgence de se pencher sur ce fléau est imminente, du fait qu’il gangrène les économies des pays producteurs mais qui porte aussi préjudice aux consommateurs finaux qui se voient arnaqués, perdant de l’argent, du temps, et dans certains cas leur santé après avoir manipulé certains produits contrefaits. Selon le consortium anti-piratage ; Business Action to Stop Counterfeiting and Piracy (BASCAP), de la chambre internationale de commerce (CCI), l’impacte économique est social mondial de la contrefaçon et du piratage est estimé a 775 milliard de dollars et devrait atteindre les 1.7 milliards de dollars en 2015.
Pour rappel, HP indique que les cartouches contrefaites sont principalement des cartouches rechargées et emballées dans des reproductions d’emballage non-autorisées par HP, qui sont destinées à tromper le consommateur en lui faisant croire qu’il achète un produit HP authentique.
Le programme HP anti contrefaçon (ACF), travaille dure, pour protéger les partenaires et les clients d’HP en rendant difficile le fait de produire, distribuer ou vendre des contrefaçons.