Dans l’avis d’appel d’offres, le ministère des finances chargé du dossier Djezzy exige des cabinets d’experts comptables d’être de droit algérien, cumulant plus de 20 années d’expériences et ayant réalisé au moins dix opérations d’audit et d’expertise et/ou d’assistance ou de conseil. D’ailleurs, la loi 10-01 relative aux professions comptables interdit aux étrangers d’exercer les professions d’experts comptables et de commissaires aux comptes en Algérie, rappelle-t-on.
Selon une information rapportée par APS, le ministère précise que les cabinets qui ont déjà entretenu ou qui entretiennent actuellement des relations avec OTA, ou avec Sherman & Sterling, le partenaire de l’Algérie dans l’évaluation de Djezzy, ne sont pas autorisés à participer à cet appel de présélection. Aussi, les cabinets en état de faillite, de liquidation, de cessation d’activité, ou même les experts comptables qui ont fait objet d’un jugement affectant leur probité professionnelle, sont exclus de participer à cette présélection.