Les mobiles contrefaits présentent un risque pour la santé

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Les mises en garde de l’Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (Arpt) se multiplient contre les téléphones mobiles « non agréées ». À peine quelques semaines après le séminaire sur la normalisation, l’Arpt prévient le consommateur algérien contre l’usage de téléphones portables ne portant pas le label « Agréé par l’ARPT ».

La raison évoquée par cette autorité de régulation est que ces produits contrefaits peuvent présenter un risque pour la santé et l’environnement. C’est du moins ce qu’a déclaré à l’APS,  Fayçal Medjahed, responsable de la communication à l’ARPT. « Nous appelons les utilisateurs de téléphones portables à être plus vigilants en vérifiant avant tout achat si les appareils portent le label de l’ARPT, qui représente une garantie de la conformité de cet appareil aux normes internationales en matière de santé et de sécurité ».

Il a expliqué que contrairement aux téléphones introduits frauduleusement en Algérie et vendus sur le marché informel, les appareils agréés par l’ARPT subissent une « série de tests pour vérifier qu’ils répondent aux exigences essentielles applicables au niveau international en matière de santé et sécurité des usagers, de compatibilité électromagnétique et de bonne utilisation du spectre radioélectrique ». Il a, à cet effet, réitéré son appel aux importateurs de téléphones portables d’apposer sur leurs appareils le label portant la mention « Agréé par l’ARPT » et la référence du certificat d’agrément avant de les commercialiser sur le marché algérien.

En outre, Medjahed a précisé que durant le 1er semestre 2011, l’ARPT a agréé 74 modèles de terminaux GSM (téléphones portables) présentés par 8 marques (Alcatel, LG, Samsung, BlackBerry, Huawei, Motorola, Nokia et Sony Ericsson), alors que durant toute l’année 2010, elle en a agréé 167 modèles.