Selon la même source, 59 filles et 14 garçons ont été victimes de ces actes criminels moyennant des TIC, citant dans ce sens, des exemples de ces actes comme l’attentat à la pudeur, l’incitation de mineurs à la débauche, le détournement de mineurs et les atteintes à l’intimité de la vie privée. Les enquêtes menées, dans ce contexte, sont souvent diligentées par les brigades spécialisées de la protection de l’enfance relevant des services de police judiciaire, avec l’assistance des sections de lutte contre la cybercriminalité et l’appui des départements de preuves numériques relevant des laboratoires de police scientifique et technique, a fait savoir la DGSN, précise-t-on.
Aussi, ces services ont exécuté pour les seules années 2012 et 2013, pas moins de 18 expertises criminalistiques, portant sur l’analyse de deux ordinateurs, sept PC portables, dix téléphones portables, neuf cartes mémoires et divers autres supports numériques, indique-t-on. D’après la DGSN, les jeunes recourent le plus souvent à ces moyens de communication devenus plus accessibles, pour commettre des incivilités, voire même des actes relevant du ressort du pénal.