France 24 était en couverture au Forum Economique Africain avec un plateau qui traite des sujets économiques. M. Abderrahmane Benhamadi été l’un des chefs d’entreprises invité pour une interview, il a déclaré à la chaine Française que la plus grande difficulté des entreprises Algériennes voulant exporter est l’absence de banques Algériennes à l’étranger.
Répondant à une question sur le retard des entreprises Algériennes à aller vers les marchés extérieurs pour exporter les produits nationaux, M.Benhamadi a expliqué qu’il n’est jamais trop tard pour bien faire avant d’ajouter que depuis l’arrivée du président Abdelaziz Bouteflika au pouvoir, les entreprises privées ont réussi progressivement à aller de l’avant et tisser plusieurs relations commerciales d’exportation. »Les choses avancent dans le bon sens » selon M.Benhamadi.
Sur ce sujet, M.Benhamadi a aussi mis l’accent sur une entrave de taille dont souffre les entreprises exportatrices Algériennes, celle de l’absence des institutions bancaires Algériennes à l’étranger ce qui aurait pus donner un coup de pouce supplémentaire aux efforts des opérateurs Algériens. Parlant des investissements étrangers en Algérie, M.Benhamadi se dit contre la lois 51/49 car selon lui, celle-ci impose aux opérateurs un mariage forcé et cela ne va pas dans le sens de l’encouragement des opérateurs étrangers à venir investir en Algérie.
Revenant sur le dernier forum Africain d’investissement organisé en Algérie, M.Benhamadi a estimé que l’Algérie peut réaliser un grand pas en avant avec des entreprises Africaines partenaires. Pour son entreprise Condor, M.Benhamadi a expliqué que son projet à l’export vers les pays Africains passera par trois étapes à commencer par »identifier des distributeurs dans les pays Africains qui auront la tache de distribuer nos produits, puis arrivera l’étape d’installation de showrooms propres à Condor avant d’investir directement dans une troisième phase » a expliqué le patron de Condor.
Enfin, au sujet de la concurrence que pourrait rencontrer Condor sur les marchés Africains qui l’intéressent, M.Benhamadi se dit apte à aller de l’avant et que la concurrence ne le dérange pas, même celle qui viendrait de l’Europe ou d’Asie. »Nous allons nous battre de la même manière avec laquelle on a fait face à la concurrence en Algérie » a-t’il expliqué lors de son interview accordé à France24.