La compétition est ouverte aux PME dont le capital social varie entre 50 millions et 500 millions de dinars, de grandes entreprises avec un capital supérieur à 500 millions dinars et enfin la catégorie «administration » des services publics, administrations ou ministère algériens. Ces trophées rentrent dans le cadre du thème qui est « la solidarité numérique », dont l’objectif étant d’encourager l’investissement des entreprises et des administrations dans l’utilisation des technologies de l’information et de valoriser les organismes les plus innovants. Selon le conférencier, la première soirée du MED IT permettra aux associations œuvrant contre la fracture numérique en Algérie de se faire connaitre auprès des professionnels du secteur IT et réaliser, ainsi, une collecte de dons ».
Le Salon Med IT lance, à cette occasion, un appel auprès des associations en Algérie afin de recenser des projets d’actions sociales sans but lucratif, visant à l’appropriation de l’Internet et valorisant l’accès au numérique pour tous, en particulier pour le public défavorisé. Ainsi, un comité de sélection analysera les cinq meilleurs projets qui pourront recevoir des matériels, équipements ou soutien financier de la part des entreprises IT exposant au Salon. Dans ce cadre, M. Cherfaoui annonce que le public visé à travers ce projet est composé des personnes qui disposent de peu de ressources pour vivre, les personnes n’ayant pas accès à l’Internet par leur situation géographique et les jeunes en difficulté d’insertion sociale, professionnelle, ainsi que les demandeurs d’emploi. Il s’agit également des personnes handicapées et non voyants.
Par ailleurs, le directeur de Xcom Algérie annonce que la 10e édition du MED IT verra la publication de la première enquête lancée avec le « cabinet EY » sur l’intégration des technologies de l’information et de la communication (TIC) dans les entreprises. D’après lui, les résultats de cette étude permettront de fournir les indicateurs concrets à l’ensemble des professionnels du secteur. C’est ce que les organisateurs appellent la « solidarité numérique ».