Le communiqué de Mobilis stipule que contrairement aux déclarations de M.Ged, qui « affirme détenir la seconde place dans le marché de la téléphonie mobile, après Orascom et avant Mobilis », la place du dauphin revient bel et bien à Mobilis.
Laissant libre choix au premier responsable de Wataniya de choisir les modèles qui lui permettent d’aboutir à ses conclusions, le communiqué de Mobilis ajoute que « si les parts de marché doivent correspondre à la part de parc (nombre d’abonnés) que chacun des opérateurs détient, Mobilis dispose d’une part de marché de 29%, et ceci à l’issue de la dernière campagne d’identification ; Wataniya n’en dispose que de 19% ».
Par ailleurs, la même source ajoute que « si les revenus doivent constituer l’indicateur déterminant du rang de chacun des opérateurs, Mobilis réalise un chiffre d’affaires supérieur d’environ 50% à celui de Wataniya ; ceci était déjà valable pour l’année 2007, ça l’est toujours pour les trois premiers trimestres de 2008 ».
Par ailleurs, l’opérateur Mobilis explique qu’il n’a pas pour habitude de se prêter à des polémiques mais qu’aujourd’hui par contre, il se voie obliger de restituer les choses dans leur ordre normal, pour l’entreprise publique d’abord, pour les millions de clients qui continuent à nous faire confiance ensuite.