Alcatel-Lucent a perdu de l’argent sur son cœur de métier que sont les équipements pour réseaux d’opérateurs avec un résultat d’exploitation ajusté négatif de (- 452) millions d’euros durant l’exercice précédent. Ces mauvais résultats ont contribué à exclure la firme du CAC 40, expliquent la décision du conseil d’administration de ne pas renouveler son PDG, Ben Verwaayen, à la fin son mandat, en mai 2013. « Sur l’année 2012, le passage de la 2G/3G à la 4G en Amérique du Nord et la prudence généralisée dans le reste du monde ont provoqué une chute de 35% des revenus de nos technologies traditionnelles, partiellement compensée par une solide croissance de la technologie LTE », commente l’équipementier télécoms.
Pour l’activité Entreprise (téléphonie et réseaux), traditionnelle, a enregistré en 2012 une baisse de 7,1 % de son activité et un résultat d’exploitation négatif de (- 12) millions d’euros. D’ailleurs, des rumeurs avaient circulé sur un projet de cession de cette branche.
De même, l’activité des systèmes optiques est en phase de transition, les nouvelles technologies (WDM) tardant à prendre le relais des anciennes. La principale note positive vient des réseaux IP pour opérateurs, dont les revenus 2012 sont en hausse de 24,2 %, marché sur lequel Alcatel-Lucent tient tête à l’Américain Cisco.
