Les améliorations nécessaires pour l’accès aux sites radioélectriques

0
4904
Nedjma a organisé ce matin sa deuxième formation de l’année 2012 au profit des journalistes de son Club de Presse au niveau de son institut sis à Birkhadem. Cette 34e session de formation a été assurée comme à l’accoutumée par M. Ahmed Hamoui, Expert en télécoms.

Cette session complète en fait sa précédente tenue au mois de janvier dernier sous le thème : «Téléphonie mobile en Algérie An 2012 : Les améliorations nécessaires pour l’accès aux sites radioélectriques». Après un bref rappel des principaux points mentionnés lors de la dernière session de formation, consacrée à l’utilisation du spectre de fréquences, M. Hamoui a évoqué le caractère stratégique que revêt l’utilisation des sites radioélectriques dans les réseaux de téléphonie mobile, eu égard à leurs coordonnées, les conditions de leur utilisation (environnement, hauteur des antennes…etc). 

Des études très élaborées précèdent le choix d’emplacement des antennes qui, au départ, ne tiennent compte que de la recherche d’une meilleure liaison. Mais pour arriver à une utilisation définitive du site, l’environnement est pris en compte, soit : l’existence d’éventuels obstacles, l’énergie, l’assiette d’implantation, l’absence d’interférences radioélectriques, l’absence de nuisance due aux bruits industriels…etc.

Selon M. Hamoui, pour l’opérateur de téléphonie mobile, il existe deux grandes catégories de sites radioélectriques. Il y a d’abord les sites destinés à l’implantation des BTS (station de base radioélectrique), utilisées  en très grand nombre, en fonction du nombre d’appels (abonnés) pour une zone déterminée. Actuellement, entre les trois opérateurs, il y a environ 15.000 BTS. Leur nombre va encore augmenter, non seulement pour assurer la couverture totale et correcte (qualité de service) du territoire, mais pour des raisons liées à la densification du réseau (dans les grandes villes).

La seconde catégorie de sites radioélectriques est requise  pour la réalisation d’artères de transmission de longue distance (artère nationale, ou boucle régionale) qui nécessite la mise en place de pylônes de hauteur suffisante pour permettre la visibilité directe et l’absence totale d’obstacles. Ces implantations sont effectuées généralement sur des sites d’altitude relativement élevée (quelques centaines de mètres). Ces sites sont généralement qualifiés de points hauts. Leur nombre est relativement réduit et leur partage entre plusieurs utilisateurs est requis. 

D’autre part, M. Hamoui aborda plus explicitement l’aspect juridique en invoquant les textes de loi et arrêtés déterminant la réglementation portant sur les sites radioélectriques. Il citera, à titre d’exemple, le décret présidentiel 02-49 du 19 janvier 2002, fixe la composition, les attributions et le fonctionnement de la commission nationale des points hauts. Ainsi que l’arrêté interministériel du 18 avril 2006 fixe les conditions, modalités et procédures relatives à l’édification et l’utilisation des points hauts.

Enfin, M. Hamoui suggère des amendements quant à la réglementation en vigueur, tout en souhaitant qu’elle soit plus souple et précise.