Selon le ministre, le lancement de cette technologie se fera juste après l’acquisition de Djezzy par l’Etat. « Nous avons reporté le lancement de la téléphonie mobile de troisième génération (3G) et avons attendu plus d’une année compte tenu de l’importance de l’opération d’acquisition de la société Djezzy pour le secteur et l’économie nationale », a-t-il justifié. S’exprimant à la presse, en marge d’une rencontre d’évaluation organisée par la commission des transports, de la poste et des télécommunications de l’Assemblée populaire nationale (APN), M. Benhamadi affirme que « ce retard est dans le but de préserver les intérêts de l’Etat ». Mieux encore, poursuit-il, ce report du lancement de la 3G et pour ne pas priver Djezzy d’accéder au marché de la téléphonie mobile de troisième génération.
Toutefois, M. Benhamadi a indiqué que le « processus administratif a été enclenché », ajoutant que « les dossiers administratifs et techniques concernant le lancement de la 3G ont été élaborés ». Il reconnait, par ailleurs, que le ministère de la Poste et des TIC n’était pas en mesure de lancer la téléphonie mobile de 3G en septembre 2011 (date limite fixée précédemment) pour la simple raison que l’Etat avait décidé d’acquérir à hauteur de 51%, Djezzy qui compte plus de 16 millions d’abonnés.
Interrogé sur le communiqué rendu public hier par l’Autorité de régulation de la Poste et des télécommunications (ARPT) concernant le lancement de la 3G, M. Benhamadi a précisé qu’il s’agissait d’une « démarche objective qui rappelle les procédures administratives permettant l’ouverture de cette nouvelle technologie en Algérie ».
En vue d’assurer le succès du lancement de la téléphonie mobile de troisième génération en Algérie, le ministère de la Poste et des TIC veille à intensifier et à élargir le réseau des fibres optiques à travers tous le pays, a-t-il ajouté.