Le premier modèle est doté d’écran Super Amoled de 2560×1600 pixels de 8,4 pouces, idem pour le second, mais lui est équipé d’un écran de 10,5 pouces. Les deux tablettes ce sont des Galaxy Tab S disponibles en version Wi-Fi ou avec LTE (4G), ainsi qu’avec 16 ou 32 Go de capacité de stockage.
Deux processeurs sont proposés : Exynos 5 Octa (quadri-cœur cadencé à 1,9 ou 1,3 GHz) ou Qualcomm Snapdragon 800 (2,3 GHz) associé à 3 Go de RAM, le tout sous Android 4.4. Les tablettes accusent seulement 6,6 mm d’épaisseur. L’autonomie est annoncée à 11 heures. Samsung propose également de nouvelles fonctions comme SideSync 3.0 qui permet d’associer le terminal à un Galaxy S5 afin de pouvoir répondre à un appel depuis la tablette ou d’accéder à des fichiers stockés dans le Smartphone. Il est également possible d’accéder à distance à un PC. Les deux modèles embarquent aussi le lecteur d’empreinte déjà présent dans le S5.
Le lancement de ces deux tablettes intervient au moment où le marché mondial connait un certain ralentissement. Selon les prévisions du cabinet IDC, les ventes mondiales de tablettes baisseront sensiblement ces prochaines années. Le cabinet d’analyse table désormais sur 206,9 millions contre 245,4 millions jusqu’à présent. La croissance en volume serait de 12,1% contre 51,8% en 2013. Dans ce cadre, IDC avance deux raisons à ce ralentissement. « D’abord, les consommateurs conservent leurs tablettes, en particulier les modèles coûteux des grandes marques, bien plus longtemps que ce qui était initialement anticipé. Et lorsqu’ils achètent un nouveau modèle, ils offrent souvent leur ancienne tablette à un membre de leur famille », explique un analyste. Concernant la deuxième cause est l’émergence des phablettes qui incite bon nombre de personnes à reconsidérer l’achat d’une tablette dans la mesure où ces mobiles à grand écran sont souvent adaptés à des tâches autrefois réservées aux tablettes, poursuit-il.