Cap sur le segment des smartphones

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Dans le but de conforter sa 2e place mondiale en 2010, le constructeur sud-coréen ambitionne de tripler ses ventes de smartphones grâce notamment à sa plate-forme « bada ». (Par Maroua T)

L’investissement dans les smartphones semble réussir aux équipementiers de téléphonie mobile. En dépit de la crise qui a frappé de plein fouet les constructeurs mobiles, la gamme des smartphones a pu sauver les meubles et augmenter leur chiffre d’affaire. Déjà présent sur le segment des smartphones Android (Galaxy, Galaxy Spica) et Windows Mobile (Omnia II), Samsung n’a pour l’instant par réussi à percer ce marché qui connaît actuellement une très forte croissance, mais où le fabricant ne dépasse pas les 3% de parts de marché.

Pour 2010, la firme sud-coréenne envisage de passer à la vitesse supérieure. A ce propos, Shin Jong-Kyun, directeur de la division téléphonie mobile de Samsung déclare : « Il y aura un changement important cette année dans notre stratégie concernant les smartphones (…) Nous voulons renforcer nos activités dans les smartphones au courant 2010 en améliorant non seulement notre choix de matériel mais aussi en étoffant les contenus, les applications et les services ».

Pour atteindre cet objectif, Samsung va lancer son téléphone mobile OS baptisé « Bada », (Océan en coréen), et basé sur l’interface utilisateur TouchWiz. Cette interface prend en charge la détection de mouvement, les vibrations, la détection de visage, et diverses fonctionnalités centrées sur les services, tels que les réseaux sociaux, la synchronisation des terminaux, la gestion de contenus, les services basés sur la géolocalisation et les services commerciaux.

Pour rappel, la firme sud-coréenne a enregistré un bénéfice d’exploitation au quatrième trimestre 2009 de 2,3 milliards d’euros, contre 453 millions d’euros, un an plus tôt. Son chiffre d’affaires sur le dernier trimestre 2009 a atteint les 24 milliards d’euros. Ainsi, et sur l’ensemble de son exercice 2009, le groupe a dégagé 9.640 milliards de wons contre 5.526 milliards l’exercice précédent, soit 75% de plus.