L’opérateur privé Eepad, « une entreprise de compétence et de capitaux nationaux, n’est pas à vendre », a déclaré son P-DG Nouar Harzallah dans une déclaration à nos confrères de Liberté. Le PDG de l’Eepad a également indiqué que son entreprise dispose d’une bonne santé financière comme l’atteste son bilan comptable qui est certifié par le cabinet international « KPMG ».
Ne manquant pas d’arguments pour rassurer ses clients et employés, le premier responsable de l’Eepad souligne que l’opérateur a également obtenu le visa de la Cosob, ce qui prouve sa bonne santé financière. Elle a toutefois réalisé un chiffre d’affaire de 2.2 milliards de dinars en 2008, ce qui lui a permis de régler une bonne partie de ses dettes vis à vis d’Algérie Télécom. « Nous avons remboursé près de 3,6 milliards de dinars sur un montant de 4,6 milliards de dinars facturés couvrant la période 2004-2008 à AT, ce qui représente un taux de recouvrement de 78% » a-t-il ajouté.
Autre raison qui a nourri la polémique, celle de la baisse des tarifs d’accès à Internet. Une décision qui a mis la plupart des providers en difficultés financière. A ce sujet, M. Harzallah s’est dernièrement opposé, lors de son passage au forum d’El Moudjahid, à la réduction de ses tarifs d’accès. Selon le P-DG de l’Eepad, son entreprise « n’a pas trouvé d’autres alternatives que de garder la même tarification tout en diversifiant ses produits et services ». Depuis que le groupe Algérie Télécom a baissé ses tarifs d’accès à Internet de 50%, explique-t-il, « la société Eepad a décidé d’augmenter les débits et ajouter d’autres services, au lieu de revoir à la baisse ses tarifications » a précisé M.Harzallah.
Enfin, il est à noter que l’Eepad aujourd’hui totalise 80 000 abonnés prépayés et 35 000 clients postpayés au service Assila Box à fin novembre 2008, dont 10 000 clients ont migrés vers le service Assila Box II.