Lounis Belharat est désormais nouveau patron d’ ATM Mobilis ; il succède à Hachemi Belhamdi pour qui sonne le glas de l’activité au sein de cette filiale d’Algérie Télécom (AT). M. Belharat succède donc à ce dernier qui a su redresser Mobilis, à tous les niveaux, et ce depuis 2004. Le nouveau patron d’ATM est un polytechnicien issu de l’école polytechnique d’Alger, il arbore un parcours professionnel irréprochable pour avoir occupé, depuis 1978, divers postes à responsabilité. Notamment en tant que sous directeur de l’administration générale des postes et télécommunications, chef du très sensible département des interconnexions à l’ARPT (autorité de régulation de la poste et des télécommunications) et enfin directeur commercial et divisionnaire marketing à Mobilis, un poste qu’il a occupé depuis juin 2006.
Il a également suivi de nombreux cycles de formation à l’étranger, essentiellement en France, en suisse, à Montréal et à Tokyo. L’homme qui jouit de la confiance de sa tutelle est présenté comme 
un fils du peuple, humble, et sobre mais animé d’une farouche volonté d’entreprendre. Selon M. Boudjemâa Haichour qui a parrainé la cérémonie d’investiture de ce dernier du titre de PDG, M. Belharat, en homme intègre, incarne le désir de « promouvoir les compétences internes et le choix de puiser dans le viviers du secteur » d’autant que ce nouveau responsable répond aux statuts de l’entreprise et aux souhaits du conseil d’administration de Mobilis.
Suite à cette nomination, le nouveau PDG de Mobilis s’est dit très déterminé à « Poursuivre l’œuvre gigantesque entamée par son prédécesseur et à stabiliser l’entreprise et assurer sa pérennité ». Ainsi, cet enfant de « la boite » prend en main les destinées de cette filiale d’AT au moment où le marché de la téléphonie mobile en Algérie est encore le théâtre d’une forte concurrence entre les opérateurs. Sa mission sera de poursuivre de plus belle une modernisation entamée déjà par son prédécesseur et encadrée par les plus hautes autorités de l’Etat. De même qu’il doit relever un défi de taille et qui est celui de la convergence des moyens de communication. Il doit, en outre, être à la hauteur du legs de son devancier qui était, selon nombre d’observateurs, un homme « porteur d’une vision qui a su instaurer les changements idoines. Particulièrement la modernisation soutenue du secteur clé des télécoms, essentiellement la télécommunication mobile».
M. Belharat bénéficie, d’ores et déjà, du crédit de l’administration qui le parraine d’autant qu’il apporte un souffle nouveau et une dynamique nouvelle à la téléphonie mobile, objet d’intenses réformes et d’un renouveau national, initié par le chef de l’Etat depuis 2000.
Signalons que Belhamdi a dans un discours très émouvant traduit tout l’attachement à l’équipe qui était la sienne, à savoir le personnel de Mobilis auquel il aura rendu tout son hommage dans un ton émouvant et sincère. L’assistance l’a alors longuement ovationné en guise de reconnaissance à tous les efforts qu’il a consenti au redressement sur tous les plan de l’entreprise Mobilis qu’il aura géré depuis 2004. Belhamdi a été élu manager de l’année 2005 et laissera une empreinte indélébile et de qualité après un passage fructueux à la tête d’ATM qui a presque décuplé ses revenus sous son règne.
