Apple, Microsoft et Amazon… de mauvais élèves

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Les géants mondiaux de l’informatique à savoir Apple, Microsoft et Amazon ont de plus en plus recours aux énergies « sales » pour leurs services dématérialisés comme le stockage de données en ligne, rapporte une étude réalisée par l’organisation Greenpeace.

« Votre cloud est-il net ? », c’est le titre du rapport de Greenpeace sur un point important, mais souvent occulté aussi bien par les équipementiers de téléphonie mobile que par les entreprises en informatique, cette industrie au grand succès. « La croissance du cloud computing est exponentielle et la demande en électricité qu’elle génère est très forte», a révélé l’étude de Greenpeace. Plus explicite, cette ONG environnementaliste explique qu’ « à l’heure du déplacement des ressources informatiques des machines en local vers le « nuage », les grands acteurs d’internet multiplient les data-centers, énormes consommateurs d’électricité. Cela sans évoquer le cloud computing, puisque le simple envoi d’un mail ou la simple consultation d’une page web sont consommateurs de ressources ». Simple illustration, une entreprise possédant une moyenne de 100 employés émet annuellement 13,6 tonnes équivalent CO2 rien qu’en envoyant des mails.

Par ailleurs, Greenpeace a attribué de bons points à Google, Facebook et Yahoo ! Selon le rapport publié mardi dernier, ces entreprises donnent, en fait, l’exemple. A ce titre, la bonne note a été donnée à Facebook qui selon le même rapport est devenu « l’ami des énergies renouvelables ». En effet, le leader des réseaux sociaux au monde a adopté une bonne démarche en construisant un data-center en Suède, pouvant être entièrement alimenté par des énergies renouvelables.