Les Smartphones sont les plus touchés par la contrefaçon en Algérie

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L’Autorité de Régulation de la Poste et des Télécommunications décide enfin de sortir de son silence en commentant, aujourd’hui à l’occasion d’un séminaire sur la normalisation, le phénomène de la contrefaçon des téléphones mobiles commercialisés sur le marché national.

A en croire un responsable au niveau de l’ARPT, les téléphones portables haut de gamme en Algérie sont les plus touchés par la contrefaçon et proviennent notamment des pays asiatiques. Néanmoins, il a appelé le consommateur algérien à faire la différence entre un produit contrefait et un produit fabriqué en Chine, par exemple, qui peut être de marque déposée.

Se montrant encore plus explicite, M Mohamed Chemani, chef du département normalisation et agrément à l’ARPT, affirme que les produits contrefaits présentent un danger réel pour la santé de l’utilisateur, exposé soit aux risques de surchauffe ou d’explosion de la batterie, de puissance d’émissions élevées par rapport à la norme internationale (maximum 2 Watt pour les terminaux GSM) ou d’une bande de fréquences non conforme.

S’exprimant en marge de l’atelier régional de l’Union internationale des télécommunications (UIT) sur la normalisation, M. Chemani a indiqué à l’APS que l’ARPT exige « des importateurs afin de juguler ce phénomène d’apposer sur les appareils téléphoniques le label portant la mention agrées par l’ARPT et la référence du certificat d’agrément avant de les introduire sur le marché algérien ».  Il précise, dans ce contexte, que des campagnes de contrôle sont effectuées par l’ARPT afin de s’assurer de la conformité des équipements agréés à des exigences essentielles applicables en matière de santé et sécurité des usagers, de compatibilité électromagnétique et de bonne utilisation du spectre radioélectrique.

Enfin, il est utile de souligner que l’atelier régional sur la normalisation, organisé par l’ARPT en collaboration avec l’UIT se poursuit jusqu’au 28 septembre courant. L’objectif est de dispenser des conseils concrets et de bonnes pratiques sur la participation des pays en développement à l’élaboration de normes mondiales et sur le renforcement de leurs capacités d’adaptation aux normes.