C’est la nouvelle stratégie adoptée en choisissant le nouveau distributeur Novaphone. « Nous avons tiré les leçon du passé et nous ne voulons en aucun cas reproduire les mauvaises expériences. Nous avons choisi celui qui ne se contente pas de l’achat et de la vente mais qui partage avec nous une vision commune et va contribuer à nous aider dans le développement d’un écosystème. C’est d’ailleurs sur ces bases que nous allons dorénavant sélectionner nos distributeurs », a affirmée Mme Adnani.
Répondant à un journaliste sur la provenance des terminaux, Mme Dana a affirmée que tous les téléphones « répondent aux normes du constructeur : un Nokia qui a été fabriqué dans une usine Nokia en Chine ou en Inde est aussi bon qu’un Nokia fabriqué dans une usine Nokia en Finlande. La commande pour l’Algérie répond à des impératifs de logistique, connus sur le marché international. Peu importe le pays, c’est le produit fini qui est pris en compte ». Par contre, elle a mis en garde contre la contrefaçon et a affirmé à ce titre l’importance du rôle de la sensibilisation et de l’information.
Ces faux-téléphones apparaissent comme une double menace, selon ces propos. « D’une part pour les consommateurs, car ils sont défaillants et présentent de grands risques d’explosion par exemple et ont des répercussions sur le niveau des investissements d’autre part ».
La contrefaçon entraînera également des pertes de vente pour le constructeur et détériorera l’image de la marque auprès de ces clients. Les contrefaçons ne remplaceront jamais les originaux. Le consommateur s’en apercevra immédiatement. En général, ces appareils souffrent de problèmes techniques inhérents : fragilité, son de mauvaise qualité, instabilité…
La directrice de la communication chez Nokia a voulu adressé un message fort : Nokia considère l’Algérie comme un marché particulier dans le MENA. Et à travers une vaste réorganisation de ses activités en Algérie, la marque veut rester dans le haut du classement.
