Un Safari ‘’made in Samsung’’

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Le Sahara Algérien est l’un des plus beaux déserts du monde et Tamanrasset est l’une des régions du sud qui en renferme les plus beaux paysages, elle est aussi un carrefour de rencontre des populations nomades du Tassili (région située au sud-est du Hoggar), du Niger, du Mali ou de la Lybie. Les passionnés du désert ont fait de Tamanrasset (Tam) un passage obligé des amoureux du désert. Et pour découvrir ce beau monde, Samsung a choisi de nous emporter à travers cette belle « porte » du Sahara, une région au décor impressionnant de pierre et de sable, à travers un safari passionnant. (Par Hamid A)

Située à 2000 km d’Alger et à 1400 mètres d’altitude, Tamanrasset est la capitale du Hoggar. D’une superficie de 619 360 Km2, cette région est placée comme une destination préférée du tourisme Européen. Les populations nomades fortement représentées représentent une mosaïque tissée par ces nomades en provenance du Tassili, du Niger, du Mali ou de la Lybie. Tamanrasset est accessible par route à partir d’Alger (près de 2000 Km) ou par avion (deux heures de vol de la capitale Algérienne).

Sous la houlette de M. Nazim Saïb, responsable des relations publiques chez Samsung Algérie, plusieurs journalistes spécialisés dans la téléphonie mobile se sont donné rendez-vous à l’aéroport d’Alger pour s’associer aux dizaines de touristes qui s’apprêtaient à rejoindre Tamanrasset. Fait impressionnant : Le vol affichait complet. Nous arrivons à Tam après deux heures de vol et un groupe de 4×4 se chargeait de nous emmener à notre auberge, soigneusement choisie par Samsung Algérie (division téléphonie mobile).

Au matin du vendredi 25 décembre, nos chauffeurs ‘’guides’’ nous invitent à entamer notre premier jour de Safari à destination d’Asekrem, une région située à 80km au nord du chef lieu de la wilaya de Tamanrasset. Après quatre heures de route, une halte à Guelta de Afilal s’impose pour une pose déjeuner au milieu d’une belle région. En fin de journée, Asekrem s’offre enfin à nous. En file indienne, nous entamons une montée d’une colline pour atteindre le sommet d’Asekrem qui domine un paysage infini de montagnes de roches féériques.

L’Asekrem, un lieu où est érigé l’ermitage du père Charles de Foucauld, un lieu de culte chrétien construit à la main par De Foucauld dans le début des années 1900. Lors de notre virée à l’ermitage, nous avons rencontré trois pères (un Espagnol, un Français et un Polonais) dont l’un d’eux s’est installé à Asekrem depuis 37 ans. Cet endroit touristique attire 12 000 touristes chaque année dont la moitié sont des Algériens. Il est aussi utilisé comme une station météorologique où des relevés météorologiques se font trois fois par jours, c’est l’unique endroit au Sahara où l’on établie quotidiennement des relevés météorologiques pendant un siècle. Les relevés de cette station sont même utilisés pour plusieurs études faites à Asekrem sur le changement climatique et elle est même devenue une station internationale.

Notre visite touristique nous a permis d’explorer l’ermitage qui renferme une petite chapelle, une bibliothèque contenant des livres religieux et des ouvrages sur le Sahara et une terrasse qui permet de contempler le ciel mais aussi placé comme un lieu de rencontre. De cela on pouvait comprendre une expression de Charles de Foucauld qui disait « A l’Asekrem, j’ai trouvé mes trois amours : Dieu pour la prière, les hommes pour le partage et la nature pour la contemplation». « Et cent ans après on est là, c’est toujours le même rituel » nous a confié un des Pères.

Le sommet de l’Asekrem, perché à 2770 mètres d’altitude est aussi l’un des trois plus hauts sommets que compte l’Algérie et ceux qui disent que le meilleur lever et coucher du soleil est celui du Sahara ne se trompent pas car ceux de Tam et de l’Asekem nous ont offert un moment inoubliable, où soudainement le silence règne, le soleil s’enfonce et caresse les montagnes lointaines. Un moment plein de charme et de fortes émotions.

Au matin, nos valeureux 4×4 nous ramènent vers Tam, notamment au grand marché de la ville, l’Assihar. Ici, c’est plutôt la caverne d’Alibaba, tout se vend, ou presque, même les portables ‘’made in China’’ sont sur les étalages. Sur la route, nos guides nous proposaient une virée à Tahabart, un coin perdu au milieu de montagnes rocheuses assez spéciales grâce à des paysages féeriques et la source d’eau naturelle gazeuse qui nous a éblouit.

Après des escapades inoubliables, Samsung Algérie nous offrait un moment de détente et de dialogue autour d’un thé succulent, M. Nazim a profité de ce moment pour partager et échanger avec les journalistes sur plusieurs thèmes qui ont attraits au monde de la téléphonie mobile en Algérie et particulièrement de l’équipementier Samsung.

M. Nazim est revenu sur la stratégie de Samsung (division téléphonie mobile) en Algérie au milieu d’un marché où la marque est très bien positionnée aujourd’hui, une marque en constante progression. Notre interlocuteur a expliqué que Samsung existe en Algérie avec des combinés moyen et haut de gamme en plus d’une fine présence dans le segment d’entrée de gamme. Samsung, selon M. Nazim place l’intérêt du consommateur dans ses priorités, répond aux exigences des clients dans la vente de mobiles et l’après vente qui reste l’une des priorités de la marque.

Par ailleurs, il a affirmé que 2010 sera l’année de Samsung. De nouveaux modèles seront annoncés tout le long de l’année, une stratégie axée sur une présence continuelle sur le marché avec différents modèles dans différents segments, une façon d’occuper encore plus le marché.

Pour ce qui est de l’état de l’atmosphère où Samsung exerce, notre interlocuteur estime que la marque progresse dans des conditions difficiles, il faisait allusion au fléau de la concurrence déloyale qui sévit toujours en Algérie. En effet, le marché parallèle en Algérie n’apporte que des freins au progrès et au développement de la marque, avait estimé M.Nazim.

Au dernier jour de notre séjour à Tam, Samsung Algérie nous propose de découvrir la commune de Abbalissa à 90 km de Tamanrasset où se trouve le tombeau de la reine des Touareg Tin Hinan. Un monument qui occupe la partie supérieure d’une colline située à proximité de l’oasis d’Abalissa au Hoggar. En 1926, une expédition franco-américaine sur les lieux du Tombeau avait permis de découvrir un Mausolée unique dans le Sahara. Il comptait onze salles à ce moment de l’histoire et l’une d’elles qui a été explorée renfermait le squelette de la reine Tin Hinan placé dans un caveau souterrain protégé par des dalles de pierre ainsi qu’un somptueux mobilier funéraire qui comprenait des bracelets en or et en argent, des perles d’antimoine, des annaux en or. A notre sortie, une ultime visite guidée nous a été proposée, cette fois-ci au musée de l’office national de l’Ahagar, là nous avons eu des informations sur l’histoire de la région, des photos sur quelques bijoux appartenant à Tin Hinan. Son squelette se trouve aujourd’hui au musée du Bardo, à Alger.

Après trois nuits passées à Tam, et comme nos guides nous le disaient, les touristes et les visiteurs de Tamanrasset ne pouvaient pas repartir sans avoir goûté à la gastronomie traditionnelle locale. Le pain local (Taguella), très répandu dans cette région Touareg, a suscité chez nous une gourmandise certaine. C’est un pain cuit dans le sable.

La Safari de Samsung Algérie ne pouvait que laisser au fond de nous tous un très beau souvenir. L’expédition se termine autour d’un thé ‘’made in Tam’’. Cet évènement nous a surtout fait découvrir des endroits tout simplement magiques qui disent long sur les capacités touristiques de l’Algérie, un pays hautement touristique. Chapeau bas Samsung.