Lors d’une séance plénière à l’Assemblée populaire nationale (APN), consacrée aux questions orales adressées à des membres du Gouvernement, le ministre a souligné que « l’Algérie a réalisé, ces dernières années, des progrès considérables en termes de quantité et de qualité, dans le domaine des télécommunications », ajoutant que « le pays avance à pas sûr pour mettre en place une infrastructure à la hauteur des aspirations des citoyens, des entreprises et des opérateurs économiques, et ce en concrétisation des directives du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune ».
Il a également indiqué que ces progrès étaient « très encourageants pour relever les défis et poursuivre les efforts afin de combler les lacunes ».
Répondant à une question sur les délais d’élaboration d’une politique de production de données locales pour remplacer les câbles sous-marins limités, le ministre a souligné que « la production de données ne se limite pas seulement à la garantie des infrastructures d’internet, mais repose sur un écosystème qui requiert la contribution de tous les secteurs », ajoutant que « le Gouvernement s’attèle à garantir les conditions nécessaires, au titre d’une approche intégrée ».
Il a souligné, dans ce sens, que ces efforts ont permis d’augmenter la capacité de la bande passante internationale de façon « remarquable », la capacité traitée du réseau international de télécommunications ayant atteint 9,8 terabytes/seconde en début 2024, alors qu’elle ne dépassait pas 1.5 terabytes/seconde en 2020, soit une capacité sextuplée ».
A la faveur de cette augmentation, « l’Algérie est classée en deuxième position au niveau africain, avec une capacité de près de 15% de connexion de l’Afrique au continent européen », affirmant que son secteur « œuvre avec la même détermination à multiplier les capacités durant les prochaines années ».