« Les négociations entre le ministère des Finances et le propriétaire majoritaire d’OTA, le russo-norvégien Vimpelcom se poursuivent pour arriver à un accord sur la valeur de la transaction », a-t-il soutenu en marge d’une séance plénière au Sénat.
Interrogé sur l’information rapportée hier par certains titres sur l’évaluation de Djezzy, M.Djoudi rétorque : « Je n’ai pas encore parlé de la valeur de Djezzy, personne n’a parlé de six milliards de dollars, personne n’a parlé de quatre, personne n’a dit dix milliards de dollars. Les discussions sont toujours en cours ! » Il a toutefois ajouté : « Nous avons été mandatés (par le Gouvernement algérien) pour engager les négociations avec Djezzy, toutes les phases préalables ont été faites, l’évaluation a été faite, maintenant nous continuons les négociations pour arriver à un accord ».
Sur une question si le montant de la transaction sera dévoilé une fois l’accord final conclu, M. Djoudi estime que cela dépendra des deux parties. « Nous sommes deux dans cette opération, la partie adverse est cotée en bourse, elle a d’un côté l’obligation de communiquer sur son titre, comme elle peut juger autrement », a-t-il dit. Par rapport à l’impact de la décision du tribunal d’Alger d’imposer une nouvelle amende de 1,3 milliards de dollars à OTA sur les négociations de rachat, le ministre a répondu: « bien évidemment, cette question sera abordée lors des négociations ».
