L’entêtement de Naguib Sawiris risque de faire voler en éclat sa propre entreprise qu’il veut vendre à l’état algérien à un prix largement supérieur à sa vraie valeur. Après l’offre algérienne, balayée indélicatement par Sawiris notamment en insistant sur une valorisation (de sa filiale algérienne) trois fois plus importante que celle proposée par l’Algérie, le patron égyptien commence à sentir les affres de sa bêtise en voyant Djezzy s’essouffler à petit feu suite à l’interdiction de transfert de ses dividendes à l’étranger par la banque d’Algérie. Une situation qui met l’opérateur devant une situation critique envers ses principaux fournisseurs étrangers.
En effet, devant cette situation, Naguib Sawiris a bien voulu crier haut et fort son désarroi à travers sa lettre adressée au chef du gouvernement algérien pour l’inviter à réagir en urgence à défaut de quoi Orascom Telecom Algérie risquerait gros, voir une baisse d’activité fatale à l’entreprise.
La lettre de Naguib Sawiris confiée au site d’actualités TSA, relève d’un début de remise en cause de Naguib Sawiris, qui a bien compris qu’il avait commis une erreur (comme il le fait assez souvent avec l’Algérie) en proposant un prix de vente surréaliste de sa filiale Djezzy. Certaines sources nous ont attesté ‘’qu’en haut lieu’’ la proposition de Sawiris a été reçue comme une insulte.
Il est à rappeler que depuis cette offre, le gouvernement algérien n’a donné aucune réponse se confinant dans un silence radio justifié par le ministre du budget par la nécessité de prendre le temps nécessaire pour réfléchir à cette histoire. En attendant la réponse des autorités algériennes, Naguib Sawiris constate impuissamment la détérioration des conditions de travail de sa filiale Djezzy. Aujourd’hui, il exhorte Ahmed Ouyahia de revenir à la table des négociations.
A suivre donc …
