Nafaa Semar, ingénieur d’affaires, nous a déclaré : « il s’agit souvent d’investisseurs privés qui proposent leurs services à des sociétés soit algériennes (On-shore) ou étrangères (Off-shore). Exemple à Alger : Vox Algérie qui a plus de 400 positions et qui travaillent sur l’émission Nedjma et Djezzy. Il y a aussi Vocal Reflex à Annaba créée par un jeune investisseur à Annaba. A Oran, un centre d’appel d’octobre 2009 qui avait utilisé une autre solution est devenu client chez nous depuis 1 mois ». Pourquoi avoir choisi le MED IT précisément ? « En fait, on a participé à toutes les éditions ce qui nous permet de voir l’ensemble de nos clients en 3 jours. Nous organisons aussi un événement le soir avec un cocktail dinatoire. Cette fois, nous étions une centaine. Au-delà des rencontres, il s’agit pour nous de promouvoir nos produits. Nous sommes opérateur de services et non pas de simples vendeurs de solutions. C’est le message qu’on voudrait faire passer ».
Quand au marché, il croit déceler en 2010 une tendance lourde : « il y a beaucoup de sociétés étrangères surtout françaises qui viennent pour prospecter et voir les centres d’appel pour délocaliser leur production. Il y a encore une grosse marge de développement comparativement au Maghreb (Maroc et Tunisie) qui sont des marchés plus mûrs ». Selon lui, il y a entre 25 et 30 centres d’appel actifs pour une quarantaine de demandes qui ont obtenu l’agrément de l’ARPT.
