Vers le renforcement des moyens de lutte contre la cybercriminalité en Algérie

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Un phénomène qui ne cesse de prendre de l’ampleur dans notre société. Il s’agit de la Cybercriminalité. Personne n’a pensé qu’un jour que les nouvelles technologies de traitement de l’information et des communications peuvent être considérées comme cible et moyen d’expression de nouvelles formes de criminalité (vol de données, crime financier, etc.). (Par Maroua T)

Le crime informatique, constitue le prolongement naturel de la criminalité classique. Non seulement Internet offre des conditions uniques pour des activités illicites, mais il autorise également la réalisation de fraudes ou délits habituels via l’outil informatique. Il permet aux criminels de réaliser des délits économiques « classiques » tout en leur assurant le maximum de bénéfices.

La cybercriminalité fait référence aux activités criminelles qui s’effectuent, via les technologies et de l’Internet et à travers le cyberespace. Ce fléau grandissant représente un danger évident que l’Algérie ne pourrait ignorer.

C’est un phénomène transnational qui nécessite la mobilisation plus accrue de moyens matériels et humains. Ainsi les autorités essayent de renforcer les moyens de lutte. Au jour d’aujourd’hui seuls les séminaires débattent du sujet en attendant des textes de lois. En effet, deux conférences ont été organisées ces deux dernières journées, la première au profil des magistrats organisée par le ministère de la justice en collaboration avec l’école nationale française de magistrature, la seconde organisée en marge du colloque international des compétences algériennes à l’étranger.

Il était question durant ces deux évènements de s’organiser afin de lutter plus efficacement contre les dangers liés à cette calamité. Les intervenants ont mis l’accent sur la nécessité de renforcer les moyens et de les améliorer pour de meilleurs résultats. Pour des experts en la matière, la situation actuelle que vit l’Algérie impose une coopération internationale.

Rappelons que notre pays compte à présent quelque 200.000 abonnés à l’Adsl, 6.000 cybercafés et au moins 3.000 sites web, ce qui ouvre grand la porte aux dérapages dont peuvent êtres victimes des milliers d’internautes.