« Nous avions choisi en 2018 un fournisseur international pour introduire la technologie de la carte ‘sans contact’, dans le cadre d’une solution globale visant à moderniser davantage les cartes utilisées en Algérie. Nous comptons lancer ce produit au cours des prochains mois », a expliqué Madjid Messaoudene.
Selon lui, les cartes « CIB » et « Edahabia » seront remplacées progressivement par ces nouvelles cartes qui, a-t-il dit, sont « plus avancées technologiquement et renforcée en matière de sécurité ».
M. Messaoudene a estimé, par ailleurs, que le retard accusé par l’Algérie en matière d’e-paiement était « rattrapable », à condition d’accélérer le rythme de la bancarisation des fonds et l’intégration de l’économie informel.
« Si l’opérateur accepte de réaliser ses transactions par carte, cela veut dire que tout sera déclaré. Les commerçants vont avoir tout leur chiffre d’affaires sur le compte bancaire, certains y adhèrent avec enthousiasme, d’autres refusent, il faut donc les convaincre et les expliquer que le meilleur moyen pour une activité commerciale durable c’est d’être dans le formel », a-t-il expliqué.
En outre, les agences bancaires doivent doubler d’effort pour généraliser l’e-paiement, souligne M. Messaoudene.
A ce titre, il précisé que sur les 2 millions de cartes CIB existantes, 40.000 mots de passe dédiés à l’e-paiement ont été distribués aux clients, alors que la totalité des mots de passe a été généré et elle est au niveau central ou des agences bancaires, selon le responsable.
« Il reste beaucoup de choses à faire au niveau des agences bancaire. Cela nous a poussé à créer des canaux de communication directe à travers notre site web: Bitakati.com et les numéros verts 3020/3021, qui permettent de demander la carte CIB, le mot de passe et de transmettre une réclamation », a-t-il noté.