Pour Lagarde, il est impératif de développer une infrastructure de paiement 100 % européenne, afin de garantir sécurité, souveraineté et autonomie financière. Ce projet s’inscrit dans une vision plus large d’intégration économique, en lien avec l’Union des marchés de capitaux (UMC), pouvant générer jusqu’à 2 800 à 3 000 milliards d’euros de valeur ajoutée d’ici 2032.
Cependant, de nombreux défis freinent cette ambition : coûts élevés, faible rentabilité du marché européen, réticence des banques, commerçants et consommateurs à changer leurs habitudes, ainsi que des exigences techniques strictes (sécurité, lutte contre la fraude, compatibilité transfrontalière).
Lagarde insiste : la souveraineté financière de l’Europe exige une action concrète et collective, loin des compromis, pour bâtir une alternative crédible aux géants étrangers du paiement.