Il s’agit, a-t-il dit, d’un niveau qui s’affiche en hausse par rapport à un an auparavant puisque Mobilis avait investi quelque 326 millions de dollars en 2012. « Nous avons été le premier investisseur en 2012, ça sera la même chose pour cette année », a-t-il déclaré. Il a affirmé que tous les indicateurs de l’opérateur sont au vert, tablant sur une augmentation des prévisions de clôture du chiffre d’affaires de 23%.
A fin novembre, Mobilis a enregistré un excèdent brut d’exploitation exceptionnel de plus de 350 millions de dollars, soit près de 25,7 milliards de DA. Dans ce cadre, M. Damma a relevé que 2 milliards de dollars avaient été investis dans le cadre de la modernisation et la densification du réseau Mobilis. « Nous sommes fiers d’être le premier employeur en Algérie avec 4 500 employés, 100 000 points de vente et 140 agences commerciales », a indiqué M. Damma, annonçant l’ouverture du plus grand centre d’appel en Algérie, dans les semaines prochaines.
Abordant le volet formation, M. Damma a relevé que son entreprise ne lésinait pas sur les moyens pour mettre à niveau les employés de Mobilis, précisant que plus de la moitié d’entre eux ont suivi une formation. Il a affirmé, par ailleurs, que Mobilis sera le seul opérateur qui couvrira toute l’Algérie en moins de trois ans. « Nous travaillons dans un environnement concurrentiel qui nous permet d’améliorer nos services. Nous appelons ainsi à une concurrence saine et loyale qui respecte la déontologie et le professionnalisme nécessaire à notre métier », a-t-il dit.
Concernant le nombre d’abonnés de Mobilis, son PDG a émis le souhait que l’opérateur conclu l’année 2013 avec au moins 12.5 millions d’abonnés. Interrogé sur la raison qui classe aujourd’hui Mobilis comme second opérateur sur le marché derrière son concurrent Djezzy, et pourtant dans tous les pays du monde c’est l’opérateur public qui domine, M Damma ne cache que l’entreprise a souffert pendant des années de plusieurs contraintes administratives afin de favoriser d’autres opérateurs.
Par ailleurs, M Damma est revenu sur le litige qui l’oppose à son concurrent Ooredoo, annonçant que Mobilis avait saisi, mardi, le Conseil de la concurrence pour les violations des dispositions réglementaires régissant la commercialisation de la téléphonie mobile de troisième génération (3G). « Nous avons saisi l’Autorité de régulation de la Poste et des télécommunications (ARPT) dès la constatation des violations avec preuves à l’appui (…), tout comme le Conseil de la concurrence pour attirer leur attention sur cette situation de non droit qui doit cesser immédiatement », a-t-il souligné.
