Il a ajouté que « cela relève de la stratégie des pouvoirs publics auxquels revient la décision de l’ouverture ou non du capital », expliquant que « toute ouverture du capital suppose un besoin d’argent et de financement ce qui n’est pas le cas présentement d’AT ». La santé financière du groupe est « bonne » et l’ouverture de son capital n’est pas d’actualité. Concernant les créances détenues par AT auprès de ses clients, M. Mehmel a indiqué qu’elles sont réparties sur trois segments, à savoir le grand public, les clients institutionnels et le secteur économique. Les créances du grand public sont actuellement assainies, alors que celles des institutions et du secteur économiques sont en cours de traitement. Le groupe a également engagé des actions pour recouvrer des créances auprès de fournisseurs d’accès à Internet et des opérateurs spécialisés dans la terminaison d’appel.
Dans le même sillage, M. Mehmel aborde le litige opposant AT à l’opérateur privé des services Internet EEPAD. « L’affaire est toujours en justice. AT et EEPAD ne sont pas parvenus à un arrangement à l’amiable, la dette globale étant évaluée à 4,5 milliards DA, alors que la justice a tranché pour 2,4 milliards DA », a-t-il expliqué. Le litige opposant ces deux entreprises, rappelons-le, a commencé en mai 2009 lorsque le ministère de la Poste et des TIC a instruit AT de recouvrer l’ensemble de ses créances notamment envers les FAI (Fournisseurs d’accès Internet), dont l’EEPAD. A ce titre, l’activité de fournisseur d’accès Internet de l’EEPAD (Etablissement de l’enseignement professionnel à distance) est suspendue depuis septembre 2009.