C’est vraisemblablement une nouvelle donne qui pourrait bousculer l’affaire Djezzy à plusieurs titres. En premier lieu, la probable fin de la guerre entre l’opérateur et l’état algérien, dans la mesure où l’opérateur qui a essayé à maintes reprises d’échapper à se soumettre aux lois algériennes a fini par se rendre à l’évidence qu’il ne peut pas avancer d’un iota dans le quitus d’Alger. Plusieurs observateurs étrangers ont souligné ces dernières semaines que le rachat de 51,7% des actifs d’Orascom Telecom Holding par le géant russe VimpelCom ne peut avoir un sens sans la mise à plat du contentieux existant entre Alger et l’opérateur télécom égyptien. Faut-il le rappeler, la filiale algérienne Djezzy constitue la part du lion dans la valeur d’Orascom.
Sur un autre plan, et considéré comme un second message codé de l’état algérien au russe VimpelCom, le fisc algérien a ordonné une deuxième vérification fiscale sur les exercices 2008 et 2009 qui a débouché sur un nouveau redressement qui s’élève à plus de 200 millions de dollars.
