« Les secrétariats américains à la Défense et au Trésor, qui avaient placé l’entreprise chinoise sur cette liste noire, n’ont pas montré que les intérêts de sécurité nationale en jeu ici étaient impérieux », rapporte l’AFP. Xiaomi doit être retiré de cette liste, au moins de façon temporaire, et l’interdiction faite aux investisseurs américains d’acheter des actions Xiaomi est suspendue, ordonne le même juge.
Fin janvier, la société a déposé une plainte auprès d’un tribunal de Washington pour demander à être retirée de la liste, qualifiant son inclusion d’illégale et inconstitutionnelle ». Xiaomi, comme de nombreuses autres entreprises publiques et privées, a été étiquetée comme une « CCMC », ce qui signifie « Chinese Communist Military Company ». À la suite de cette décision, Xiaomi a déclaré dans un communiqué qu’ « il s’agit d’une société largement détenue, cotée en bourse et gérée de manière indépendante, qui propose des produits électroniques grand public destinés uniquement à un usage civil et commercial ». La décision du juge fédéral américain interdit également de qualifier Xiaomi de « Compagnie militaire communiste chinoise ».
Rappelons que Xiaomi a dépassé Apple en devenant en 2020 le troisième fabricant mondial de smartphones. Il est aujourd’hui l’une des neuf entreprises chinoises à figurer sur cette liste noire. L’administration Trump l’a accusée de liens avec l’armée chinoise.