Au lendemain de la signature de l’accord public-privé entre le FCE (Forum des chefs d’entreprises et le Gouvernement), les rumeurs courent sur l’ouverture du Capital au privé de deux grandes compagnies : Air Algérie et Algérie Télécom. Imane Houda Faraoun sort aujourd’hui de son silence. La ministre de la Poste et des TIC écarte cette éventualité en ce qui concerne AT et Mobilis.
« L’ouverture du capital d’Algérie Télécoms et de Mobilis n’est pas à l’ordre du jour et est définitivement exclue car ces opérateurs de télécommunications publics sont des entreprises bénéficiaires et rentables. Par contre, il est question de partenariat public-privé s’agissant de plusieurs services », a déclaré la ministre sur les ondes de la chaine III de la radio nationale. Elle a toutefois souligné que ces deux opérateurs ont enregistré une hausse sur leurs chiffres d’affaires de grâce aux bénéfices réalisés en 2017. « Grâce au management de ces entreprises, leurs chiffres d’affaires augmentent de mieux en mieux (…) S’agissant d’AT cette hausse a été réalisée en dépit des pertes occasionnées par la suppression des lignes défaillantes », explique Mme Feraoun.
Selon la ministre des TIC Mobilis a réalisé 18 milliards de DA de bénéfices nets en 2017, contre 14 milliards DA en 2016 et un chiffre d’affaires qui est passé de 122 à 126 milliards DA, durant la même période. Concernant les réalisations à l’actif d’AT, l’invitée de la Radio nationale a fait savoir qu’à la fin novembre 2017, plus de 930.000 accès internet ont été concrétisés contre à peine 300.000 connexions annuelles auparavant, se réjouissant d’une économie de 220.000 accès optimisés grâce à l’investissement sur la formation de ces ingénieurs.
AT, hausse du nombre d’abonnés téléphonie et ADSL
Algérie Télécom a enregistré durant l’année 2017 une hausse sur son parc abonnés. L’opérateur historique est aujourd’hui à 315 000 nouveaux clients en téléphonie, 74 000 en ADSL et 134 000 autres en LTE.
Interrogée sur la mauvaise qualité du réseau internet, la ministre de la Poste et des TIC reconnait ce fait, en précisant que cela remonte à plus d’un an. Elle a, dans ce cadre, fait savoir que « les dérangements qui affectaient fréquemment le réseau et ayant atteint plus de 30 000 à fin 2016, ont baissé de plus de la moitié moins d’une année plus tard.