Lors d’une conférence de presse organisée, aujourd’hui à Séoul, de nombreux paramètres ont été évoqués par Samsung, on ne citera que les deux principales causes. La première raison de la surchauffe c’est la taille des batteries qui auraient été trop grandes. La seconde raison évoquée dans le rapport de Samsung est un usage défectueux. Plusieurs ont affirmé précédemment que SDI (la filiale de Samsung en charge de produire des batteries) avait été mise en cause lors du premier rappel du Note 7.
Avant de tenir ce point de presse, Samsung aurait d’ores et déjà dévoilé ses conclusions aux organismes réglementaires, notamment aux États-Unis, afin de rassurer les pouvoirs publics sur l’absence de risque pour les usagers à utiliser ses autres produits. Le groupe aurait également présenté un plan d’action en huit points pour renforcer la sécurité et la qualité des produits que la marque commercialise. Ces huit points concernent aussi bien la conception initiale, les usines de production, les sous-traitants et l’ensemble des acteurs en charge des tests. Samsung espère ainsi redorer son image, laquelle a été écornée par les faits divers à répétition liés à sa phablette.
Rappelons que le Galaxy Note 7 est une phablette haut de gamme dévoilée, en août 2016. Alors que Samsung prévoyait un succès fulgurant, le Smartphone surchauffe et sa batterie explose. Devenu un danger pour les utilisateurs, le Galaxy Note 7 a dû rappeler une première fois pour être remplacé (2.5 millions d’unités), puis sera rappelé une seconde fois et retiré du catalogue de la marque. Un échec considérable pour la firme coréenne qui lui a coûté 5 milliards de dollars à court terme, mais dont l’impact économique se répercutera sur plusieurs années.