Lancé le 07 janvier dernier, les résultats de l’appel d’offre relatif à l’exploitation de la 4G seront connus le 23 mai, précise la ministre des PTIC. Selon elle, les lauréats de l’appel d’offre disposeront de trois mois pour la commercialisation de ce service dont la mise en exploitation et prévue au plus tard pour le dernier trimestre de l’année en cours. « Contrairement à la 3G, aucun plafonnement n’est à prévoir pour ce qui est de la couverture 4G… les opérateurs auront la latitude de choisir le débit qui leur convient au prorata des moyens techniques et financiers dont ils disposent, avec pour seuil un taux de couverture de 10% dans les wilayas choisies durant les quatre premières années », a indiqué Mme Feraoun.
Interrogée sur le fait que l’appel d’offres ne s’est limité qu’aux trois opérateurs (Mobilis, Djezzy et Ooredoo), Mme Feraoun a rappelé que l’appel d’offres était ouvert à tous les opérateurs désireux d’investir dans cette technique, mais aucun opérateur ne s’était manifesté à l’exception de des trois locaux. Elle explique ce désintérêt par le fait que l’opération ne présente aucune efficacité économique pour un autre opérateur appelé à rivaliser des opérateurs présents sur le marché de la téléphonie mobile, et ce en un temps record en vue d’installer son réseau à travers tout le territoire national, une opération extrêmement « coûteuse ».
Abordant la mise en exploitation du nouveau câble sous-marin « Oran-Valence », Iman-Houda Feraoun annonce que ‘’ce projet sera réceptionner en février 2017’’. D’après le premier responsable du secteur des TIC, ce support supplémentaire favorisera l’augmentation du débit Internet en Algérie, tout en évitant d’éventuelles coupures à l’instar de celle enregistrée l’année dernière.
La ministre a, par ailleurs, indiqué que « toute baisse hâtive et irréfléchie sur les offres internet serait préjudiciable à Algérie Télécom, car impliquant un recul de la qualité des prestations offertes et, partant, l’incapacité de l’entreprise à assurer la maintenance du réseau pour manque de moyens ».
Projet Alger-Abuja, verra-t-elle le bout du tunnel ?
La ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication a, par ailleurs, affirmé que la Banque africaine de développement (BAD) avait donné son accord de principe pour le financement du tronçon « Niger-Tchad » du Projet de liaison par fibre optique « Alger-Abuja ». « Suite aux récentes concertations avec la BAD pour le parachèvement du projet de liaison par fibre optique Alger-Abuja, la banque a donné son accord de principe pour le financement du tronçon restant au Niger et au Tchad », explique Mme Feraoun.
Cette démarche permettra de parachever le projet auquel l’Algérie a adhéré, dans le cadre du Nepad, par humanisme et en vue de désenclaver plusieurs pays africain ne disposant pas de moyens suffisants pour assurer un raccordement à Internet, car n’ayant pas de frontières maritimes.