« Tous les moyens technologiques, dont les brouilleurs des moyens de communication, seront utilisés pour contrer toute velléité d’enfreindre la réglementation et de tricher lors de l’examen du baccalauréat », a indiqué Mme Benghabrit dans un entretien accordé mercredi à l’APS.
Elle a expliqué également qu’une opération de sensibilisation « forte et rigoureuse » en direction des parents et des candidats, sera menée afin d' »interpeller leur sens de citoyenneté autour de cet examen qui mobilise plusieurs secteurs ».
Dans ce sens, elle a rappelé que la dernière convention signée avec la Direction nationale de la sûreté nationale et la Gendarmerie nationale est venue « formaliser une coopération de longue date », citant notamment le transport des sujets par avions militaires.
Mme Benghabrit a précisé que son département dispose, actuellement, de « moyens d’identification et d’indices lui permettant d’intensifier la surveillance et le contrôle dans certains établissements par rapport à d’autres ».
« A travers une étude, nous pouvons avoir des indices qui nous montrent les établissements, les filières ou groupes qu’il faut contrôler davantage », a-t-elle souligné.