Le monde n’est plus à l’abri. La généralisation des outils d’information et de communication ont, en effet, des inconvénients. Alors que la communauté internationale ne s’est pas remise de la cyber-attaque qui l’a a secoué en Mai dernier, en voilà une deuxième.
Mardi, en milieu de journée, un virus informatique contaminait de nombreuses entreprises et organisations un peu partout dans le monde. La menace a continué hier encore. Cette nouvelle vague d’attaques au ransomware démarrée en Ukraine et en Russie qui a contaminé des milliers d’ordinateurs dans le monde entier, perturbant infrastructures critiques et multinationales. Surnommé ‘’Petya’’, ce virus bloque des ordinateurs jusqu’au paiement de 300 dollars en monnaie virtuelle.
Au lendemain d’une vague de piratage mondiale, l’alliance atlantique par la voix de son secrétaire général, Jens Stoltenberg a exprimé sa volonté de renforcer les cyber-défenses de l’alliance. «Nous sommes en train de définir le cyber-espace comme un domaine militaire, ce qui voudra dire que nous aurons comme domaines [d’action] militaire la terre, l’air, la mer et le cyber», a ajouté le patron de l’Otan.
Il est à souligner que la vague d’attaque mondiale a touché le transporteur maritime danois Maersk, l’industriel français Saint-Gobain, le laboratoire pharmaceutique Merck aux Etats-Unis, le géant pétrolier russe Rosneft et enfin la centrale nucléaire ukrainienne de Tchernobyl.
