Il s’agit d’une proposition visant la création d’un centre commercial qui regroupera tous les opérateurs et qui offrira les meilleures conditions d’exercice de cette activité. A l’origine de cette solution radicale, les embouteillages que crée le marché de Belfort depuis plusieurs années. Les services communaux d’El Harrach semblent exaspérés par ce marché qui occupe un des principaux axes de la commune (Boulevard Bouamama). « Le marché de Belfort étend ses activités à la vente en gros contrairement à la réglementation qui interdit un tel commerce dans les sites urbains où les conditions d’accès et de sortie des véhicules de transport et de dépôt de marchandise font défaut », indique M. Mebarek Allik, P/APC d’El Harrach à l’APS.
Il faut savoir que le marché de Belfort est occupé par quelques 300 revendeurs depuis une vingtaine d’années… vu que le marché a vu le jour au milieu des années 90. Selon l’Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA), il pourvoit 35% des besoins du marché national en termes d’appareils de téléphonie distribués. A ce propos, M. Mustapha Zebdi, président de l’association de protection et d’orientation des consommateurs (APOC), estime à 8 millions de dollars la valeur du marché des téléphones portables en Algérie dont une grande partie échappe au contrôle. Selon lui, la majorité de ces produits sont contrefaits et fabriqués en Chine. M. Zebdi affirme que l’Apc reçoit des milliers de doléances émanant des consommateurs de téléphonie mobile dont leurs droits ont été bafoués.
Autre anomalie relevée au marché de gros de téléphonie mobile (ex-Belfort) est l’absence de service après-vente. Pourtant, le marché enregistre, au quotidien, une forte affluence des citoyens en quête d’appareils « dernier cri » et à des prix correspondant à leur pouvoir d’achat.
Affaire à suivre…
