C’est du moins ce qui ressort d’une note signée, le 23 septembre dernier, par le Premier ministre Abdelmalek Sellal adressée à toutes les entreprises et institutions publiques ainsi que les ministères.
Interrogée sur cette décision, la ministre de la Poste et des TIC, Iman-Houda Feraoun a indiqué qu’il est impossible d’accepter les termes de la licence d’utilisation de cette version qui avaient été modifiées. « Après avoir vérifié les termes du contrat de Windows sur cette nouvelle version, nous avons constaté que son installation est assujettie à l’approbation des termes de la licence de commercialisation, qui permet explicitement la récupération, par Microsoft, des données et documents personnels de l’utilisateur, même les plus sensibles », a expliqué la ministre. Et d’ajouter : « Nous n’acceptons pas que des informations administratives et personnelles soient récupérées par quiconque ».
A peine quelques jours après le lancement de sa nouvelle version Windows 10, Microsoft a perdu d’ores et déjà un marché…
La décision du gouvernement algérien sera-t-elle suivie par d’autres pays ?