Il s’agit d’une bataille autour de trois brevets concernant la création de liens rapides, la correction automatique et le déverrouillage par glissement. Des fonctions qui devraient être interdites au géant coréen. Plus loin encore, Samsung pourrait se voir obligé d’arrêter la commercialisation des appareils mobiles dotés de ces fonctions. Selon Apple, l’utilisation de ces brevets par Samsung lui a fait du tort, estimant avoir perdu des parts de marché, et s’est retrouvé obligé d’entrer en compétition avec ses propres technologies.
La demande d’Apple ne concerne en effet que neuf modèles : les Admire, Galaxy Nexus, Galaxy Note, Galaxy Note II, Galaxy S II, Galaxy S II Epic 4G Touch, Galaxy S II Skyrocket, Galaxy S III and Stratosphere. Des appareils d’anciennes générations, mais très répandus aux Etats-Unis.
Rappelons que la cour californienne avait accordée, l’an dernier, des droits de dommage de 119 millions de dollars à la firme de Cupertino, mais avait néanmoins rejeté sa demande de faire interdire certaines fonctions des appareils de Samsung qui violaient ses brevets estimant qu’elle n’avait pas prouvé de « dommages irréparables ».
