Lors de sa dernière sortie médiatique qui remonte à hier, la ministre a une nouvelle fois invité les opérateurs privés à investir davantage le secteur des TIC. Il s’agit d’un devoir, et de poursuivre que cet appel intervient dans une conjoncture économique sur laquelle pèsent des menaces. Invitée du Forum ‘’Liberté’’, Mme Feraoun relève l’absence des fournisseurs privés d’internet (ISP), imputant cet état de fait à la non application des dispositions réglementaires en vigueur. La première responsable du secteur des PTIC a également regretté l’absence de connexion internet dans de nombreuses régions du sud du pays et des Hauts plateaux, au moment où quelque 2,5 millions de ménages sont aujourd’hui dotés de ce service. Elle a insisté, dans ce cadre, sur la nécessité de doter et rapidement ces dernières du service internet à l’instar des autres régions du pays.
Interpellée sur les doléances récurrentes des citoyens quant à la mauvaise qualité de ce service, Mme Feraoun reconnait l’incapacité de l’opérateur public Algérie Télécom de répondre à tous les besoins. « AT n’est pas en mesure de couvrir correctement un territoire aussi vaste que celui de l’Algérie. Algérie Télécom est devenue une mastodonte difficile à gérer mais nous faisons de notre mieux pour y remédier », a-t-elle soutenu, rappelant que le groupe emploie quelque 22.000 personnes pour une population globale estimée à près de 40 millions.
Abordant le secteur de la téléphonie mobile, la ministre des PTIC a affirmé que les trois opérateurs activant sur le marché national à savoir Mobilis, Djezzy et Ooredoo respectent le cahier des charges, déplorant néanmoins l’absence de leurs services dans les zones les plus éloignées du pays. A cet effet, elle a assuré la couverture, d’ici fin 2015, de l’ensemble du territoire national. Mme Feraoun a, par ailleurs, réitéré que sa position quant à l’entrée en scène d’un quatrième acteur qui serait techniquement pas avantageux.
