Dans une déclaration faite à APS, M. Bessai à indiqué que le lancement de la 3G+ en Algérie se fera au plus tard dans le courant du mois de décembre une fois le décret exécutif signé et notifié aux opérateurs, déjà « en cours de finalisation ».
Selon le premier responsable de l’ARPT, les opérateurs auront besoin d’un « temps incompressible » pour programmer, chacun chez ses deux concurrents, les numéros qui leur seront attribués par l’Autorité de régulation.
M. Bessai a affirmé que la date de lancement commercial de la 3G+ est tributaire de la notification du décret exécutif d’octroi de la licence 3G. « Tout est donc suspendu à cette dernière étape qui est à un stade avancé de son franchissement, puisque le décret exécutif en question est en cours de finalisation », a relevé le président du Conseil de l’ARPT.
Contacté par nos soins, M. Farid Farah, professeur d’université, spécialisé dans les TIC affirme que l’octroi d’une licence définitive et l’étude par l’Arpt des offres 3G proposées par les opérateurs de téléphonie mobile prendra au minimum un mois.
De son côté, M. Younes Grar, expert en TIC indique que le lancement de la 3G en Algérie est une question de « volonté ». « L’opération prendra une semaine si l’Etat le veut bien sûr car ce décret est très classique (…) On ne va rien inventer », a-t-il souligné. M. Grar s’est ensuite interrogé : « pourquoi l’ARPT et le ministère de la Poste et des TIC n’ont pas préparé ce décret dont ils parlent ces derniers 45 jours, soit depuis l’octroi des licences provisoires aux trois opérateurs le 15 octobre dernier ».
