Pour prétendre à la commercialisation de la 3G, il faudra que certaines conditions se réunissent, au-delà de l’aspect technique.
En effet et au préalable, les opérateurs de téléphonie mobile à savoir « Djezzy, Nedjma Ooredoo et Mobilis » doivent disposer d’une licence définitive « ce qui n’est pas le cas aujourd’hui ». Pour rappel, les opérateurs ont reçu les licences obligatoires le 14 octobre dernier.
En second lieu, et comme l’exige l’ARPT, les offres commerciales qui seront proposées par les opérateurs doivent êtres validées par la dite institution avant tout lancement ou communication officiel. Cette procédure exige du temps, quelques semaines en moyenne.
Ajouter à cela, la nécessité de disposer d’une nouvelle puce « USIM » pour prétendre à utiliser la 3G, c’est du moins ce que l’ARPT a demandé aujourd’hui aux opérateurs qui devront entamer une longue procédure pour se munir de ces puces.
Les millions d’Algériens qui attendaient avec impatience l’arrivée de cette nouvelle technologie qui leur permettra de surfer aisément sur le net via les Smartphones, les tablettes et autre supports, devront patienter encore quelques mois.
Des questions sont à se poser aujourd’hui ; pourquoi l’ARPT n’a pas pris ses dispositions avant d’établir la licence provisoire ? Les opérateurs sont-ils réellement prêts pour le lancement de la 3G ? Y’a-t-il une réelle volonté politique de lancer cette nouvelle technologie ?
A suivre…