Nous voulons nous différencier de la concurrence et Darkom est un partenaire solide

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L’année 2010 semble bien démarrer pour la marque Sony Ericsson qui multiplie les lancements et les campagnes promotionnelles. Avec une gamme remaniée, à la pointe de la technologie, et un distributeur (Darkom) professionnel, Sony Ericsson veut faire de 2010 l’année de son grand retour en Algérie. (Entretien réalisé par Hamid ABBASSEN)

1- Comment se porte aujourd’hui Sony Ericsson en Algérie ?

– On va dire que nous sommes plus optimistes aujourd’hui. On a une nouvelle gamme qu’on vient de lancer, nous sommes passés par une période un peu délicate il y a quelques années, mais là on revient en force avec une nouvelle gamme qui est très puissante et très forte. Aujourd’hui, Sony Ericsson se démarque de la concurrence avec un bon service et de la valeur ajoutée.

2- Quel bilan en faites-vous pour l’exercice précédent, notamment après la crise qui a frappé le secteur de la téléphonie mobile ?

-C’est un peu difficile pour toutes les marques, pas seulement pour Sony Ericsson. Le marché dans sa globalité a subi un impact négatif par rapport à la crise. 2009 n’était pas une année référence pour toutes les marques confondues. Ce qui est à retenir, c’est qu’on revient en force pour 2010 notamment après le lancement d’une nouvelle gamme mais aussi avec le soutien de notre partenaire, DarKom.

Nous avons déjà lancé une campagne pour la nouvelle gamme de Walkman il y a quelques semaines. Maintenant on lance la promotion « kifa » puisqu’on est sponsor officiel de la coupe du monde 2010 et le mobile officiel de la coupe du monde.

3- Les mobiles Sony Ericsson se vendent bien sur le marché parallèle, comment comptez-vous convaincre les clients de ce marché pour acheter leurs combinés officiellement chez votre distributeur ? 

-C’est important de signaler que le client algérien nous fait confiance et il aime la marque Sony Ericsson. La marque aujourd’hui, qu’elle soit originale vendue directement par notre distributeur ou provient du marché parallèle ou autre, c’est une marque très appréciée par les algériens. Le problème du marché parallèle effectivement est un facteur qui perturbe le business de toutes les marques pas seulement Sony Ericsson. Ce phénomène ne cesse de prendre de l’ampleur, les vendeurs commercialisent des mobiles souvent subventionnés, sans garanties, sans payer de taxe donc du coup les prix sont beaucoup moins chers que ceux du marché officiel.

Ce qui est important à souligner, c’est que les téléphones vendus sur le marché parallèle ne vont pas vraiment aider les clients fidèles de Sony Ericsson, parce que le produit en lui-même ne va pas apporter quelque chose de plus. Les téléphones qui sont vendus dans le marché parallèle sont vendus à des marchés spécifiques donc il y a des contenus spécifiques à ces marchés là, ils appartiennent à des opérateurs qui ne sont pas forcément utilisables en Algérie. Je dirais qu’avec tous les services qu’on offre aujourd’hui, nous sommes optimistes à pouvoir récupérer tous les clients qui veulent acquérir un téléphone de marque Sony Ericsson.

4- Sony Ericsson cible une clientèle bien précise, la marque n’est pas vraiment présente sur le segment des entrées de gamme ou des téléphones basiques, pourquoi ? 

-Effectivement nous ne sommes pas présents dans le segment des mobiles entrée de gamme. Tout ce qui est produit basique qui coûte 30 dollars avec un écran noir et blanc à travers lequel on peut uniquement envoyer des SMS et appeler, ne nous intéresse pas parce qu’on veut tout simplement se différencier avec beaucoup plus de services. On a une gamme très riche des téléphones multimédia et tactiles, la gamme Walkman (destinée aux amateurs de la musique). Tous nos téléphones sont équipés de lecteurs de musique très performants.

5- Le gouvernement algérien a pris certaines décisions qui ont pour but de réguler l’activité commerciale et économique en Algérie, comment voyez-vous cette nouvelle donne ? 

– Chaque marché a ses particularités et ses spécificités. En Algérie, peut être que certains procès prennent un peu plus de temps, mais ce qui est important c’est que nous essayons de nous adapter à ces contraintes pour que le consommateur algérien puisse avoir le téléphone qu’il veut. Le marché algérien est un marché très important pour Sony Ericsson. Nous ne sommes pas dans la logique du volume. L’objectif est de préserver la part de marché qu’on a déjà.

6- Sony Ericsson dispose d’un seul distributeur et représentant officiel en Algérie en l’occurrence DarKom. Comment se porte votre partenariat ?

– Nous sommes depuis des années partenaires avec DarKom. Je dirais que notre relation est très positive, notre distributeur travaille d’une façon professionnelle et représente bien notre marque en Algérie. Nous continuerons à travailler avec ce partenaire et je suis sûr que l’année 2010 sera une très bonne année pour nous grâce notamment à Darkom.