Mobilealgérie.com : Pouvez vous nous présenter votre entreprise ?
M William Massonneau : Orange Business Services a été constitué afin d’offrir à travers une marque unique des solutions de télécommunications à destination du marché des entreprises. Elle regroupe l’ensemble des activités de télécommunications et Internet du groupe France Télécom pour les entreprises, en France et dans le monde. Toutefois elle est constituée d’un ensemble de filiales qui portent désormais le nom d’Orange Business Services. Certaines filiales ont fusionné avec la maison-mère France Télécom en 2005/2006, d’autres continuent d’avoir leur statut de filiale. Les entreprises aujourd’hui regroupées sous le nom d’Orange Business Services appartenaient autrefois à France Télécom.
Orange Business Services et, par ailleurs, présente dans 166 pays et couvre 220 pays et territoires. Elle fournit un million d’entreprises en solutions mobiles, 3 750 multinationales en réseaux et services IP et 400 000 petites, moyennes et grandes entreprises nationales. Autrement dit, Orange Business Services aide les entreprises à être plus performantes, quel que soit leur secteur d’activité.
Quel genre de solutions proposez-vous aux entreprises ?
Des solutions en téléphonie, en réseaux et applications, en conseil et services d’accompagnement, mais surtout dans le secteur de la relation client. Nos solutions vont de services vocaux classiques jusqu’aux solutions de transfert de données les plus élaborées, et ce au profit des entreprises qui veulent rester toujours joignables. C’est à la fois des solutions simples, souples et économiques.
Dans quel cadre se classent les solutions que votre entreprise a fournit à Algérie Telecom et aux entreprises algériennes en général ?
C’est des centres de contact que l’on intègre dans les entreprises et que l’on relie aux systèmes d’information et à l’ensemble des flux traités par les entreprises dans le but de gérer la relation client. On est un partenaire de référence d’Algérie Telecom pour lequel on a mis en œuvre son centre de contact en 2004.
Ce partenariat stratégique avec AT nous place sur le marché algérien comme un fournisseur de solutions global pour la technologie de centres d’appels. En outre, nos solutions permettraient aux entreprises algériennes de se positionner sur le marché local avec le moindre coût, en misant sur la capacité d’Algérie Telecom à fournir les infrastructures nécessaires pour développer l’activité des Call Centers.
Vous êtes un partenaire d’Algérie Telecom, avez-vous l’intention de travailler avec d’autres opérateurs de téléphonie notamment ceux de la téléphonie mobile ?
Orange Business Services travaille en Algérie avec l’ensemble des opérateurs, citant à titre d’exemple Orascom Télécom Algérie (OTA) et pour partie Wataniya Télécom Algérie (WTA), avec des « solutions connect » de leurs centres d’appels. Les solutions que nous avons fourni à ces deux opérateurs mobiles servent à gérer l’enregistrement des abonnés et améliorer la qualité des appels.
Comment voyez-vous le marché algérien des télécommunications ?
Je le vois comme le marché français il y a quelques années. Autrement dit une baisse annoncée des retenus de télécoms pure et de revenu de trafic qui se compense par des retenus de services. Un marché qui se développe autour de ces activités.
Orange Business Center est une entreprise très sollicitée par les entreprises françaises. Qu’en est-il du transfert des technologies et de votre savoir faire pour les entreprises algériennes avec qui vous collaborez ?
Le transfert des compétences est un chapitre très important du contrat. Je dirais même le premier chapitre. Notre objectif dans ce sens est de réussir à transférer des compétences produites localement pour permettre à la solution d’être exploitée en local mais aussi à un transfert commercial qui permettra aux entreprises algériennes de proposer et d’élaborer ces solutions en question.
Quels sont vos objectifs sur le marché algérien ?
Notre objectif est de nous positionner comme un partenaire privilégié pour des entreprises algériennes qui pourraient ensuite se développer localement à travers un transfert de technologies et de compétence.
